La peinture est l’art d’aller à l’âme par l’entremise des yeux ;
si l’effet s’arrête aux yeux, le peintre n’a fait que la moindre partie du chemin.
Denis Diderot
La peinture est l’art d’aller à l’âme par l’entremise des yeux ;
si l’effet s’arrête aux yeux, le peintre n’a fait que la moindre partie du chemin.
Denis Diderot
Anne Thyrion . Artiste peintre

Née à Bruxelles en 1941 à Bruxelles dans une famille d’artistes, comiques troupiers, musiciens de fanfare ou trompette jazz, comédiens et aussi Louise, pianiste lauréate du Concours Ysaïe.
Enfant, elle étudie le solfège et le piano à l’Académie Jean Absil d’Etterbeek. Elle étudie ensuite ou en même temps, la peinture dans l’atelier de Blanche Desmarets et à l’académie de Molenbeek St Jean, la sculpture et la lithographie à l’académie d’Ixelles. Elle suit une année d’illustration du livre et gravure à La Cambre. Elle mène aussi une modeste carrière de chanteuse de variété qui lui apporte un tout aussi modeste pécule.


En 1966, elle accompagne la famille d’Henri Pousseur
comme gouvernante des 4 enfants et suit les cours de
peinture à la State University de New York à Buffalo
dans l’atelier de Jim Dine. Merveilleuse rencontre qui
lui permet de mêler musique contemporaine, pop art
et contestation contre la guerre du Vietnam.
1967, retour à Bruxelles qu’elle ne quittera que pour
de cours séjours dans des ateliers d’amis à Paris.
1969, première exposition personnelle à la Galerie
d’Egmond qui sera inaugurée par une conférence
d’Henri Pousseur sur Paul Klee, peintre et musicien.
Elle choisit THYRION comme signature au dos
de ses œuvres.
Professeur de dessin et illustration à la Haute Ecole
Francisco Ferrer de Bruxelles, elle n’a jamais arrêté ses
activités de peintre, expose entre autres à la Galerie
Racine, cabinet d’Art Contemporain, galerie Albert
Dumont ou chez des collectionneurs privés.
Elle participe à de nombreuses expositions de groupe à
Bruxelles, reste passionnée par le combat féministe
(affiches et illustrations pour le livre rouge
du féminisme), la politique, la Grèce, l’écriture,
la poésie et la musique.
Faits qu’elle annonce comme notoires :
1967 mention au prix Louis Schmidt d’Etterbeek.
1969 illustrations pour « John Cage » du musicien
Jacques Beckaert et exposition sur ce sujet.
1971 et 1975, elle collabore avec Armand Gatti :
écriture, décors et marionnettes géantes pour
« La colonne Durruti » à Bruxelles et « La tribu Carcana en guerre contre quoi » au festival d’Avignon.
Collections : Cabinet des estampes et des dessins
(Bruxelles) et de nombreuses collections privées
Anne Thyrion avril 2016