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Fenêtres et promenades du printemps confiné (2020)

Le ciel bleu.

Les matins clairs.

Le ciel au-dessus et la terre en bas entre les rideaux des immenses fenêtres de cette ancienne maison haute et imposante,
mais si bringuebalante.

Dans cette rue en pente, les planchers le sont aussi, laissant souvent béantes les portes des armoires.

Les longues promenades le long du vieux canal. Des escaliers ont remplacé les écluses, formant ainsi des petites cascades.

6h du matin, personne à l’horizon.

Un jardin abandonné, un potager encore vigoureux, des salades montées en graines, des poireaux vigoureusement
accrochés à la terre, de la rhubarbe, quelques pivoines et du muguet.

Au retour les pissenlits, les orties, les grandes consoudes.

Le bleu en haut de la toile et le vert en bas.

Cher Corot, je redécouvre tes nuages et tes sous bois.

Pourquoi pas ?

Arrivée impromptue de Bruno Latour dans mon délice bucolique.

Son cri vigoureux, incontournable : « Où atterrir ? »

Et j’ai retrouvé mes hasards et mes désordres.

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